Bernard, Ballots : "Pourquoi l’église de Niafles est toujours restée pleine ?"
Pourquoi l’église de Niafles est toujours restée pleine ?
Parce que l’abbé Chéhère et l’abbé Loddé offraient aux fidèles du Craonnais qui choisissaient cette paroisse ce que le Pape Benoît XVI a décidé dans son Motu Proprio (voir Ouest France du 08 juillet 07).
La date d’application de libéralisation de la messe en latin ( c’est à dire le Missel romain promulgué par Jean XXIII en 1962) est fixée au 14 septembre 2007.
De nombreux fidèles ont fait leur demande d’application de ce Motu Proprio au curé de la paroisse saint Clément du Craonnais. Art. 5,§ 1. « …le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. »
La question de Niafles est une affaire entre chrétiens et il faut respecter et faire respecter la Loi de 1905.
Il faut maintenant que le curé, l’équipe pastorale et le conseil pastoral intègre cette actualité avant le 14 septembre dans le Projet Pastoral 2007-2009 qui est l’affaire de tous les chrétiens du Craonnais. (30/07/2007)
Laurent, : "Quelle honte !"
La messe du 22 juillet sous la pluie (alors que tant d'édifices religieux en France sont désertés)! Quelle honte pour tous ceux qui se rendent responsables de cette intolérance ! On charge sans vergogne les catholiques traditionalistes d'intolérance, mais à Niafles les intolérants ce sont ceux qui veulent à tout prix empêcher la célébration de cette Messe traditionnelle dans leur commune, le Maire en tête ! Les traditionalistes seraient prêts à accepter de temps en temps une messe selon le nouveau rite pour peu qu'on leur laisse aussi l'église pour l'ancien rite en latin. Mais qui s'oppose à cet "arrangement " ? Le Maire et les officiels ! Il intervient ainsi dans un débat religieux et prend partie, au mépris de la loi de séparation de l'Église et de l'État, et au mépris des droits des catholiques à obtenir sans condition la célébration de l'ancien rite, ce que vient de décréter Benoit XVI pour l'Église universelle ! Alors, Monsieur le Maire et les Niaflais qui le suivent : si vous continuez, vous allez devenir les champions de l'intolérance... et cette affaire risque bien de s'étaler dans la presse nationale si, lorsque le décret de B.XVI rentrera en application (le 14/09), vous n'avez pas encore reconnu le droit de tout catholique à avoir la Messe traditionnelle dans l'église locale, pour peu qu'un groupe constitué le demande, ce qui est tout à fait le cas à Niafles ! Donc, continuez dans votre intolérance et la rentrée risque de ne pas être à votre avantage... (30/07/2007)
ffjess, : "Quelle différence ?"
Comme je l'ai dit précédemment je suis athée, cependant, il fut un temps où je pratiquais assidûment l'église. Je ne savais même pas qu'il existait différentes communautés au sein même du catholicisme ! Ce que je ne comprends pas c'est que tout le monde se base sur la Bible (à ce que je sache !), alors quelle différence y’a t il entre les messes dites traditionnelles et les autres ? Pourquoi tant de haine entre les catholiques ? Pourquoi refuse t-on de partager l'église ? ... Tant de questions que, je crois, je ne suis pas la seule à me poser. (27/07/2007)
Cédric , Niafles : "Niaflais"
Je suis étonné de constater que dans les journaux il n'y ait que des messages d'opposants à Niafles. Ces gens ne savent rien et jugent. Ses " fidèles de Niafles " ne sont pas des Niaflais. Ils ont peu à peu expulsé les croyants, enfants de choeurs membres de la chorale pour les remplacer par des membres de leur groupe. Ils se sont réserver les baptêmes, communions à Niafles, empêchant les habitants de Niafles de célébrer baptêmes, mariages, communions et enterrements. Le curé de Niafles (maintenant décédé) a refusé des sépultures aux habitants de Niafles. Ce sont en outre des militants du front national (candidate à l'élection législative N°1 FN en Mayenne). Enfin ces personnes ont kidnappé l'église, pollués les murs de Niafles avec leurs affiches, envoyés des menaces de mort par courrier et téléphoné pour faire fléchir les gens de Niafles.
Une de leur membre a même foncé avec sa voiture sur les autorités et sur les Niaflais (lire Ouest-France 28juin 2007).
Alors qui sont les méchants ? Finies les humiliations, provocations. Il n'y aura plus jamais de secte traditionaliste, raciste et dangereuse à Niafles. S'ils reviennent, ils peuvent trembler. Nous ne re-fléchirons pas. (26/07/2007)
GV, Niafles : "Niafles"
Nous voulons pouvoir, nous aussi, nous exprimer dans le forum, mais on dirait que nous avons pas le droit pourquoi Blochet et Odile de Livre-la-Touche ne font-il pas cette messe dans leur village ???
Tout simplement parce qu'aucune commune n'a envie de les accueillir. Essayez de réfléchir au lieu d'accuser tout l
GJF, Niafles : "Réponse à Odile de Livré"
Qu'est ce que le hors-norme ? C'est de venir envahir une église et y laisser des excréments, d'empêcher les gens de Niafles d'aller à l'église et de menacer les gens de Niafles avec du courrier, des appels téléphoniques. La norme c'est : les gens de Niafles peuvent se rendent dans leur église pour y prier, y faire des cérémonies... et avoir un village harmonieux et solidaire.
(25/07/2007)
Blochet, Livré la Touche : "messe du dimanche 22 juillet"
Ce matin la Chapelle de la Crue où s'étaient réfugiés les anciens paroissiens de Niafles était fermée et des pancartes "Propriété privée" ainsi qu'un fil barraient l'entrée de l'espace aménagé situé derrière.
Les Eglises et Chapelles ont été édifiées pour la célébration de la messe catholique. Les chrétiens devraient donc y être chez eux, leurs ancêtres les ont édifiées, leurs impôts ou deniers du culte les entretiennent. Les autorités religieuses n'en sont pas propriétaires mais seulement dépositaires. Comme vient de la rappeler notre Saint Père le Pape la Messe Traditionnelle est catholique et légitime.
Les pancartes Propriété Privée n'ont aucun sens.
Ce dimanche 22 juillet les Paroissiens Traditionnalistes ont entendu la messe sous la pluie.
(22/07/2007)
Morrigan, Naoned : "Chacun à sa place, et chacun a sa place !"
L'affaire de Niafles est bien triste. Pour certains, elle est triste parce qu'il est inadmissible de ne pouvoir célébrer selon le rite de Saint Pie V. Pour les autres, elle est triste parce qu'il est inadmissible de ne pouvoir célébrer selon Paul VI...
En réalité, ni les uns, ni les autres ne détiennent la vérité qui l'emporterait ! Le Pape vient de publier son Motu Proprio data. Mais cette publication ne vient pas confirmer que les uns l'emportent sur les autres. Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'un maire sans doute non catholique, si on se fie à ses déclarations récentes, sort ses gros bras que ses supporters gagnent la partie !
Dans cette affaire, il y a une chose qui m'étonne... c'est l'incapacité d'envisager le partage du lieu entre les deux rites !
Je connais des églises où tout s'accorde parfaitement ! Messe en latin -rite Saint Pie V- à certaines heures... et messe conciliaire à d'autres ! Et chacun y trouve son compte !
Niafles pourrait être ainsi l'exemple de la grande diversité du monde catholique.
Chacun à sa place et chacun a sa place ! (20/07/2007)
François, Laval : "Mais fichons-leur la paix"
Je ne comprend pas tout le tapage qui se fait autour de cette histoire. Je suis étudiant et pas pratiquant pour un sou. Mais si des cathos veulent leur messe en latin, qu'est ce que ça peut bien faire ? Ces cathos ne se mêlent pas de ma vie, ne nous mêlons pas de la leur... (20/07/2007)
MCJ, Livré : "Tristesse"
J'étais sur les lieux lors de la manifestation à Niafles. Je suis écoeurée de voir les Niaflais se comporter de la sorte, [...] c'est inadmissible qu'un maire arrangue la foule de cette manière, la séparation de l'église et de l'etat, il en fait quoi ? Et l'Evêque [...] ne tient même pas compte du Motu Proprio que le pape Benoit XVI a exigé, il est en devoir de le faire. Surtout que les Niaflais gardent bien leur église, surtout qu'ils ne la laissent à personne, en attendant qu'elle ne tombe en décrepitude. Alors que chaque dimanche cette église pourrait être pleine à craquer et grâce à tout ce monde ce petit bourg vivrait des jours heureux. Niaflais, vous me donnez la NAUSEE. (19/07/2007)
FT, Niafles : "J'ai 56 ans moi aussi !"
Ben moi aussi. J'ai 56 ans, et dès mon plus jeune âge j'ai suivi toutes les messes en latin, l'église était pratiquement pleine tous les dimanches. Il y a eu l'évolution, la messe en français qui était de moins en moins chantée, l'église s'est vidée de ses paroissiens et de ses prêtres ! Alors paroissiens de Niafles, pensez à votre église et à vos commerces !
Euh ! rien à voir avec le commerce ! Et merci à l'automobile qui permet de fuir et de laisser cette église et d'aller ailleurs, tant qu'elle était squatté par ces énergumènes.
Et en plus à 56 ans , on a vécu mai 68 et le vidage des églises, voilà une bonne chose. Mai 68 est à refaire à Niafles, pour se débarrasser de ces tristes individus ! (19/07/2007)
Gérard, Montsûrs : "Réfléchissons un peu"
J'ai 56 ans, et dès mon plus jeune âge j'ai suivi toutes les messes en latin, l'église était pratiquement pleine tous les dimanches. Il y a eu l'évolution, la messe en francais qui était de moins en moins chantée, l'église s'est vidée de ses paroissiens et de ses prêtres ! Alors paroissiens de Niafles, pensez à votre église et à vos commerces ! Et si Dieu était près de vous, je pense qu'il tirerait des oreilles. A bon entendeur. (19/07/2007)
Anonyme, Niafles : "Niafles"
Notre situation est difficile à comprendre pour les personnes qui ne sont pas de Niafles. Pourtant, sachez que depuis 40 ans, les habitants de Niafles n'ont pu obtenir de l'Abbé Chéhère, aucune messe (naissance, mariage, décès...), sauf si les Niaflais acceptaient les pratiques dudit Abbé. Problème la messe est dite en latin, (incompréhensible pour les familles) et selon les souhaits de l'Abbé Chéhère et non des familles niaflaises. Alors les Niaflais ont du aller voir ailleurs, puisqu'ils sont refusés dans leur église. Il me semble qu'aujourd'hui, les curés des paroisses demandent aux familles leur participation dans l'élaboration des cérémonies, et c'est ce qui est apprécié. Il ne doit pas être imposé un type bien particulier de messe, mais proposer aux familles leur participation à l'élaboration des cérémonies souhaitées. Pour ce qui est des messes en latin, combien de curés parlent encore le latin et combien de fidèles le comprennent ? Ils ne sont pas nombreux. Si cette pratique du latin doit se mettre en place, c'est la désertification totale.
Squatter une église est inadmnissible, et d'autant plus par un petit groupe [...]. Est-ce cela que l'on doit apprendre à nos enfants ? Quelle décadence ! [...]
Enfin l'église aux Niaflais, et qu'elle revive grâce aux Niaflais. Que le maire et ses élus municipaux en soient félicités pour leur courage, leur ténacité. Niafles n'est pas et ne sera pas un lieu de pélerinage. (18/07/2007)
Odile, Livré-la-Touche : "Vive le hors normes"
Qu'est ce que le "hors normes" ? A mon avis, Jésus Christ devait être plutôt "hors normes" (cheveux longs, propos dérangeants, discours militant). Et le Pape qui vient de crier "Vive la liberté du rite" ! Essayez vous aussi de sortir des normes municipales "Niafles aux Niaflais" comme d'autres crient "La France aux Français". Bravo donc à tous les Niaflais qui ont suivi la messe pendant 40 ans [...]. Réfléchissez librement : quels avantages pour les Niaflais de devoir entretenir une Eglise maintenant fermée, munie de grillages qui la font ressembler désormais à une cour à poules ? (18/07/2007)
Lionel, Bry-sur-Marne : "La messe en latin est admise par l'Eglise..."
...donc qu'un politicien du cru fasse ériger un véritable "rideau de fer " autour d'une église de village en France en 2007 pour empêcher que la messe soit dite en latin, est totalement sidérant, on a l'impression de revenir 100 ans, 200 ans en arrière, à des temps d'intolérance crasse.
De toute manière, le latin est une langue universelle, contrairement aux langues nationales utilisées dans la messe "moderne", donc je ne vois pas en quoi une messe en latin serait en contradiction avec le message universel de l'Eglise catholique, bien au contraire, et c'est le Pape Benoît XVI lui même qui vient de le confirmer par un "motu proprio".
Prêter aux fidéles dits "traditionalistes" de noires intentions ne relève de procédés dignes de... l'Inquisition ! (17/07/2007)
Yves, Niafles : "Expression"
Bravo FT, Niafles : on reconnaît là un authentique Niaflais
Agnès, Laval : nous soutient, ça fait plaisir de voir qu’on est pas tout seul.
Laurent : que de remplissage inutile, tu occupes toute la page pour ne rien dire d’intéressant. Mautin, Craon : indésirable.
Brigitte, Azé : une vraie catholique qui a tout compris.
Merci Maville (17/07/2007)
Agnès, Laval : "Etonnement"
Je suis très étonnée de la tournure que prend le débat... S'agit-il ici de légitimer le rite traditionaliste parce qu'il remplit l'église ? L'église lors des cultes catholiques classiques n'était pas pleine, et les traditionalistes la remplissent, alors laissons-leur l'église... Je ne vois pas le rapport avec le débat.
(...) (17/07/2007)
Gaspar, Rennes (Ille-et-Vilaine) : "Une paroisse"
Pourquoi onseigneur Maillard n'accepte pas une vie paroissiale à dimension humaine dans son diocèse (fusse-t-elle en latin) ?
Quels intérêts sert-il ? (17/07/2007)
Mautin, Craon : "Réponse à Brigitte"
Pour toutes les raisons que vous exposez, je ne comprends pas que vous approuviez l'apparteid qui est pratiqué à l'encontre de gens dont le seul crime est d'être attachés à une autre forme d'expression liturgique que celle qui vous est famillière. (16/07/2007)
FT, Niafles : ""Estranger""
Si tu es Niaflais, on se connait ! Depuis quarante ans, avec ce curé je me sens étranger chez moi ! Toi au moins tu es parti, tu peux aller voir ailleurs, mais non, tu adhères à ce rite dont on connait ce qu'il cache ! Mais pendant quarante ans, ce curé nous a imposé sa manière de penser à contre courant, et à vrai dire pas très obéissant envers ses supérieurs, un contestataire quoi ! Etranger chez moi ! Oui, tu te sentais chez toi, et moi je me sentais l'étranger chez moi. (16/07/2007)
Laurent, : "Un maire partisan et en dehors de son rôle !"
Je suis assez surpris par la tournure des événements et l’intolérance clairement manifestée par le maire et certains de ses concitoyens lors de la manifestation du 25 juin dernier, pour déloger les occupants de l’église. Cette occupation de l’église n’était pourtant ni contre les habitants de Niafles, ni contre le maire. Cette occupation est avant tout une manifestation contre la décision arbitraire de l’évêque de refuser à ce groupe de paroissiens une messe selon le rite traditionnel, comme ils en avait l’habitude depuis 40 ans ! Il s’agit donc d’un problème strictement interne au sein de l’église catholique. Le rôle du maire, dans ce cas de figure, consiste seulement à assurer la paix publique en faisant cesser les troubles à l’ordre publique, mais non à prendre partie publiquement devant les caméras, en déclarant à la minorité qui occupe l’église « qu’une église à mieux à faire que de recevoir des gens dont les convictions sont nettement fichées » (!!!), comme s’il n’y avait qu’une pensée unique acceptable ! Ce maire, qui a l’audace d’en appeler à respecter la démocratie pour des affaires… religieuses (!!?) est complètement en dehors de son rôle, qui devient partisan et… intolérant ! Libre à lui d’exprimer son opinion sur cette affaire en privé mais non sur la place du village avec de plus un porte-voix ! Depuis la séparation de l’Église et de l’État en 1905, si la commune est bien propriétaire des lieux, la jouissance gratuite de l’église est accordée à la seule association cultuelle en charge du culte, en l’occurrence à l’Église catholique et donc à l’évêché. La jouissance gratuite n’appartient pas aux habitants de la commune, contrairement à ce que pouvait laisser entendre les bandeaux de sa manifestation que le maire présidait manifestement ! Et l’article 32 de cette loi du 9 décembre 1905 précise même que "Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d'un culte". D’après l’évêché, il n’est possible d’assurer la messe à Niafles selon le nouveau rite qu’une fois toutes les 11 semaines, soit presque tous les 3 mois !… Je ne vois donc pas en quoi ses concitoyens seraient mécontents que les autres dimanches soit assurée une messe selon le rite traditionnel !? L’intolérance, dont le maire ne manque pas de charger ceux qui sont attachés au rite tridentin, est pourtant, dans cette affaire, très clairement du côté de ceux qui cherchent à tout prix à en empêcher la célébration !
Il ne lui appartient donc pas de résoudre un problème qui n’est pas de son ressort mais qui se présente comme un différend au sein de l’Église catholique. Je lui rappelle que le prêtre qui célébrait dernièrement la messe selon le rite traditionnel dans l’Église de Niafles n’était pas en rupture avec l’Église catholique, mais faisait bien partie de cette Église, puisqu’il est issu d’une société religieuse reconnue par le Saint-Siège. Son intervention dans cette affaire est donc en violation de la législation actuelle sur la séparation de l’Église et de l’État.
Elle l’est d’autant plus depuis la parution, le 7 juillet 2007, du décret romain « Summorum Pontificum » dans lequel Benoît XVI confirme dans leur bon droit les fidèles (comme le groupe de Niafles) qui réclament la liturgie traditionnelle.
Ce décret romain particulièrement clair et qui reconnaît le bon droit de ceux qui souhaitent obtenir une messe selon le rite traditionnel, entrera en vigueur le 14 septembre 2007.
Si, à cette date, ce maire ou ses concitoyens interviennent d’une quelconque manière — directe ou indirecte — pour empêcher la célébration de ce rite traditionnel par le groupe de fidèles qui en avait l’habitude à Niafles depuis 40 ans (qu’ils soient ou non habitants de Niafles peu importe : l’église locale n’est pas réservée aux seuls habitants d’une commune que je sache, mais au culte catholique par définition universel !), ils seront très clairement en infraction avec la législation. (16/07/2007)
Marie, Niafles : "Pourquoi les Niaflais n'allaient pas à l'église"
Quand je suis arrivée dans la commune il y a 20 ans j'ai fait baptisé mon premier enfant à Niafles. Pour mes deux autres enfants, je suis allée à Craon car cela correspondait mieux à mes convictions religieuses. Ce point de vue personnel est je pense applicable à une bonne partie de la population niaflaise.
Il ne faut pas non plus oublier que :
- tout une génération n'a pas pu se marier à l'église de Niafles car l'abbé Chéhère refusait de le faire, ce qui a incité les familles à aller pratiquer ailleurs.
- depuis quelques années des personnes vivant à Niafles depuis longtemps n'ont pas pu avoir leur messe de sépulture dans l'église de Niafles
- des Niaflais participant aux messes du dimanche et animant la chorale ont été "gentiment" remerciés.
Voilà pourquoi les Niaflais n'allaient plus à la messe à Niafles sans pour autant être devenus incroyants comme certains se permettent de le dire.
Autre précision : l'église était fermée à clef et personne ne pouvait y rentrer s'il ne faisait pas partie du clan comme ils se nomment " Les fidèles de Niafles".
Ce que je trouve très regrettable et désagréable, c'est le rôle que certains veulent faire porter aux Niaflais : des arriérés, des incultes, des casseurs...
Rôle qu'on leur a imposé car en face se trouvaient des gens bornés avec qui la discussion n'est pas possible. Il suffisait d'assister à la réunion qui à eu lieu à Craon avec Mg Maillard.
Quand les Niaflais prenaient la parole, ils étaient tout de suite interrompus. Par contre quand les "chrétiens pratiquants" à l'église de Niafles la prenait c'était pour au moins 10 mn et personne ne pouvait les arrêter. Aujourd'hui, les Niaflais aspirent à pouvoir dans leur église aller à la messe, faire baptiser et marier leurs enfants, célébrer leurs sépultures.
Et retrouver une certaine sérénité car depuis quelques mois, nous avons été montrés du doigt et je pense que pour certains Niaflais cela a été très dur à vivre. (16/07/2007)
EL, Paris : ""Estranger""
Originaire de la région, ayant vécu jusqu'à mes études dans la région, on me renie aujourd'hui le droit d'aller à la messe là-bas quand je suis en WE chez des amis ou des parents dans la région. En effet, je retrouvais ces messes avec plaisir lors de mes "retours au pays" les WE et je lis que ce qui est scandaleux est que des gens qui ne sont pas de Niafles viennent à la messe. Est-ce interdit de revenir lorsque l'on est immatriculé 75 ? Si demain je loue un maison pour des vacances pour y venir avec des amis ou mes enfants, je n'ai pas le droit de venir à la messe avec ma voiture immatriculée 75 ? En quoi cela vous dérange monsieur ? Suis-je un "estranger" qu'il faut écarter de la vie locale ? Je suis parti et donc je n'ai plus le droit de revenir ? C'est un peu comme le Christ dans "votre" église : le curé est mort donc pour vous le Christ est parti et qu'il ne revienne pas ! On ne sait jamais, le curé pourrait être d'ailleurs que de Niafles...
Vous qui craignez tellement les étranger à Niafles reprochez aux catholiques de Niafles d'être fermés. C'est risible mais à en pleurer. Peut-être avez-vous demandez aux gendarmes de nous enfermer tous car non Niaflais car depuis quelques semaines, chaque fois que je vais à la messe, la gendarmerie note ma plaque d'immatriculation. Je ne sais pas quel effet ça pourrait vous faire mais moi, j'ai envie de pleurer d'être ainsi fiché par la gendarmerie lorsque je me rends à la messe, j'ai envie de pleurer quand je vois l'église de Niafles fermée par des grilles avec la bénédiction de l'évêché quand des fidèles proposaient un prêtre et des messes tous les dimanches. J'ai envie de pleurer d'être considéré comme étranger dans ma propre région que j'ai quittée pour des raisons professionnelles. (16/07/2007)
Brigitte, Azé : ""Tous ensemble""
Le mot "église" veut dire tous ensemble, tous, veut dire croyants et non croyants ; baptisés et non baptisés. La guerre des messes (avec ou sans latin ) n'a pas lieu d'être. En tant qu'accompagnante laïque et bénévole des sépultures, je sais ce que veut dire croyants et non croyants, baptisés et non baptisés. Tous accueillis avec le même amour, le même respect, sans jamais juger de leur situation, (familiale, politique ou religieuse). Dommage cette attaque envers l'éveque de Laval, mgr Maillard, qui de mon point de vue n'a pas manqué de patience, d'ouverture et d'amour pour tous. Les traditionalistes, (qui ont squatté l'église de Niafles) donnent une bien triste image de la religion chrétienne, que ce soit autour de nous ou à l'étranger. Relisez les évangiles, que vous soyez croyants ou non croyants, vous verrez que les chrétiens sont appelés à rencontrer, à partager, à aimer, et ce ne sont pas les signes extérieurs (avec ou sans latin, le prêtre de face ou dos au public, etc.) qui sont importants, mais la charité, l'accueil de tous et l'amour que l'on met dans ces rencontres qui font que nous sommes chrétiens.
le mot "église "veut dire tous ensemble... (16/07/2007)
Jean-Marie, Laval : "La Mayenne, toujous en retard d'un métro..."
En Mayenne, il a fallu attendre 2007 pour que soit ouvert le dossier de la "messe en latin", avec au moins 20 ans de retard... On aurait voulu régler le cas de Niafles comme s'il n'y avait pas eu auparavant d'autres fermetures de lieux de culte conservateurs : Placé, les visitandines de Mayenne etc. et des créations de lieux de cultes sans autorisation de l'évêque (liés à la FSSPX). Il est temps de faire quelque chose pour ceux qui veulent du latin. Vouloir du latin, ce n'est pas refuser Vatican II (que très peu de fidèles connaissent vraiment, ils ne savent que des brides de texte analysés dans un sens libéral, très français), ce n'est pas être intégriste, ni être attaché à tel ou tel parti... Laissons les catholiques traditionalistes vivre aux Cordeliers, paisiblement, leur liturgie. Espérons qu'un lieu de culte dans le Sud Mayenne soit trouvé aussi. De toute façon, les milieux traditionalistes sont parmi les rares qui ont encore des vocations religieuses. Espérons que Mgr Maillard accepte de les faire venir en Mayenne : ils sont jeunes, bien formés, à l'écoute de tous (porter la soutane, ce n'est pas être borné), et certains sont Mayennais d'origine... et après tout, le diocèse ne ferait que comme ses voisins qui ont tous accepté plusieurs prêtres de ces communautés. (15/07/2007)
Marie (une vacancière), Paris : "Pour une église vide"
Je ne suis qu'une simple sympatisante du rite tridentin. Personne ne m'a refusé l'accès à l'Eglise, bien au contraire, j'y ai été accueillie. Pour ma part, je doute qu'un nombre significatif de pratiquants réguliers attachés à la liturgie contemporaine fréquentent désormais l'église de Niafles.
D'autre part, il est illusoire de penser qu'elle puisse à long terme être ouverte tous les dimanches, compte tenu du manque de vocations. Les familles dites "traditionalistes" donnent beaucoup de leurs enfants à l'Eglise, nous ne pourrons faire l'économie d'une réflexion sur ce point... (14/07/2007)
Yves, Niafles : "Interdits de séjour"
Benoit XVI donne raison aux intégristes. Ils ont gagné la guerre sans gloire. Pour les Niaflais qui ont suivi Mgr Maillard depuis son intervention à Niafles sur le regroupement des communes du Craonnais à la paroisse de Saint-Clément, tout est clair et les accusations dont les habitants de Niafles font l'objet ne sont que des grosses ficelles dont personne n'est dupe dans le Craonnais. Ce qui pénalise notre petite commune, c'est que nous sommes une vitrine pour les intégristes. La fin justifie les moyens pour ces "bons chrétiens" qu'ils se disent, et qu'importe de faire passer les habitants de Niafles et son maire pour des imbéciles ou des arriérés, de faire croire que le dernier commerce vit grâce à eux, j'en passe et des meilleures. Le mal qu'ils ont fait à la commune et à ses habitants fait d'eux des "interdits de séjour " à vie et jamais plus ils ne pourrons prétendre faire ami-ami avec la population. Chaque Niaflais s'est senti blessé par toute cette haine et ce mépris qu'on ressent dans les propos des soit disant "traditionalistes". (13/07/2007)
Marie-Paule, Craon : "Craonnais"
Dommage que l'abbé Chéhère est décédé en début d'année, car l'appartenance politique des partisans de la messe en latin auraient été moins remarquée. Je pense qu'il faudrait rentrer en dialogue afin de mettre en Mayenne plusieurs églises où pourrait se pratiquer cette messe exceptionnelle. Car je pense qu'à la vue des voitures stationnées les dimanches matin des années passées, les gens n'étaient pas seulement Mayennais. Pour reprendre les termes de ce monsieur craonnais qui disait à la télé lors d'un reportage "qu'aller à Laval ses enfants ne mangeraient qu'à 14h", comment font ceux nombreux qui venaient du 44,49 ou 72 ? Ils doivent avoir de la famille en pays craonnais où alors quand mangent-ils ? Faisons que cette église soit un lieu de rassemblement entre tous les chrétiens et que les Niaflais ne soient plus obligés de se marier ou de baptiser leur enfant à l'extérieur. (13/07/2007)
Anonyme, Sud Mayenne : "Bientôt une église comble
?"
Les Niaflais qui sont heureux d'avoir retrouvé leur église, ne
sont pas ceux qui pratiquent la religion mais des personnes qui pour la plupart
n'avaient jamais mis les pieds dans cette église avant la manifestation. Se
sentiront-ils obligés d'aller à la messe dorénavant ? (13/07/2007)
Matthieu, Craon : "Réponse à ffjess"
La
possibilité d'une église partagée a bien été évoquée : J'avais suggéré (réunion
publique du 23 mai avec l'évêque) que l'église de Niafles reste ce qu'elle était
avec en plus la possibilité de l'intégrer au circuit des célébrations tournantes
de la paroisse de Craon. La réponse des autorités en présence a été un NON
catégorique. (13/07/2007)
Matthieu , Craon : "La question reste
entière"
Pour ma part, je suis de ceux qui n’ont cherché et ne
cherchent d’ennuis à personne, mais vivaient leur foi tranquillement à Niafles.
J’avais trouvé là quelque chose qui n’existe plus nulle part en Mayenne : une
communauté vraiment paroissiale (pas monastique) attachée aux formes liturgiques
classiques. Niafles ne faisait pas de bruit : des tas de gens du coin, pourtant
intéressés, ont découvert notre particularité avec la polémique récente.
Monseigneur Maillard nous avait dit que l’abbé Loddé officierait à Niafles
jusqu’à ce qu’une solution définitive sorte d’une concertation. Or, un mois plus
tard, il décrète que cette situation est finie, alors même que la concertation
promise n’a pas eu lieu et qu’il n’a pas de solution définitive à nous proposer
! La suite est l’étalage dans la presse d’un vaste malentendu : alors que nous
nous adressons à notre évêque pour régler un problème interne à l’Eglise, on
nous répond par l’émeute. Des gens de bonne foi ont été abusés et manipulés
contre nous, permettant à une minorité de commettre des actes d’une violence
inouïe. Passé l’orage qui ne s’est tassé que parce qu’aucun d’entre nous n’a
répondu à la violence par la violence, la question reste entière : Le Craonnais
a donc trop de prêtres pour qu’on condamne à l’errance une paroisse entière ?
(13/07/2007)
ffjess, : "Solution !"
Pourquoi ne pas
cohabiter ? Une messe en latin à 9 h et une messe en francais à 11 h ! Je suis
peut-être idéaliste mais je trouve que la solution miracle serait de cohabiter
et d'arrêter de se pourrir les uns les autres (ce qui ne permet à aucun de
pratiquer son culte !) Je suis sûre que c'est possible, encore faut-il de la
bonne volonté ! A bon entendeur ! (13/07/2007)
Franz, Mons (Belgique) : "Belle performance
pastorale..."
Catholique traditionnel (donc habitué des insultes en
tous genres) de Belgique, je suis l'"affaire" de Niafles depuis quasi le début.
Etranger à la région, j'ignore tout de votre histoire locale et certainement le
dessous des cartes... Toutefois, je me permettrai d'exprimer un avis. J'ignorais
que l'Eglise de la Mayenne se porte suffisamment bien pour se permettre de
casser une communauté chrétienne florissante - fut-elle traditionnelle - en
refusant de nommer un successeur (pourtant disponible, ce qui est rare de nos
jours) à l'abbé Chehère. "Bons" catholiques de Niafles, pouvez-vous être
contents ? Vous critiquez l'ancrage politique des tradis ? Et le vôtre ? Après
vous être alliés avec des casseurs anticléricaux, vous avez récupéré "votre"
église... immédiatement interdite d'accès et barricadée par le maire ! Et qui
verra dans l'avenir une célébration toutes les onze semaines en attendant
qu'elle croûle par manque d'entretien. Beau succès ! Petite consolation : votre
joli presbytère 18ème sera sans doute vite retapé... tandis que la communauté de
l'Abbé Chehère qui ne veut pas se dissoudre, entend la messe en SDF ! De plus,
je ne crois pas du tout au prétendu filtrage des chrétiens par des
traditinnalistes, c'est impensable ! S'il y avait eu, à Niafles, une demande
réelle de la part des catholiques "modernes" locaux pour célébrer dans le rite
de Paul VI à Saint-Martin, elle aurait dû s'exprimer vigoureusement et de
manière formelle - et depuis de longues années ! - chez l'évêque qui a le
pouvoir de trouver une solution. Profiter de la situation créée par le décès de
l'Abbé Chehère pour "normaliser" (c-à-d. faire quasi disparaître) la vie
catholique à Niafles n'est pas très élégant. En tous cas, à mon sens, ce n'est
pas une belle performance pastorale... (12/07/2007)
Agnès, Laval : "Je suis sciée..."
Vous
savez, moi qui ne suis pas catholique (mais croyante tout de même), j'ai
longtemps et avec assiduité étudié cette religion. Et ce que j'ai à vous dire
est tout simplement qu'en aucun point je ne peux comprendre les gens qui
soutiennent les catholiques intégristes. Oui, bien entendu, ceux-là vont me
répondre "et la liberté de culte ?", "et le droit individuel ?", et j'en
conviens (mais j'ai envie de leur répondre que pour moi, leur donner une église
serait tout aussi légitime que de donner une église aux témoins de Jéovah ou aux
disciples de Rael. Je ne les assimile pas à une secte, je parle uniquement en
terme de légitimité). Mais ne savez vous pas ce qui se cache réellement derrière
ce mouvement ? Ne savez vous pas ce qui motive avant tout les gens qui
pratiquent ce rituel ? Ne comprenez vous pas pourquoi ces catholiques sont en
général appelés "catholiques intégristes" ? Vraiment, renseignez-vous avant
d'être compatissants, parce qu'eux, en aucun point ils ne sont compatissants...
Quelle ironie pour des gens qui se disent religieux, et dans ce cas précis
religieux intégristes. NB : S'il s'agissait de musulmans intégristes, tout de
suite vous auriez une autre opinion sur la chose, non ? NB2 : Je ne vous cache
pas non plus que concernant ce sujet, je comprends bien évidemment pas la
position de Benoit XVI... Je le savais un peu old-school, mais là...
(12/07/2007)
Inès, Mayenne : "Réponse à FT"
Vous
parlez de "pression politique", de "mouvance" de la part des traditionalistes...
C'est très hasardeux et très suggestif... car vous n'en savez rien, chaque
personne (et même les tradis) ayant des avis différents... De plus, la politique
est une affaire privée. Je trouve très bas de le mentionner pour justifier
toutes ces violences et cette intolerance. Je rappelle qu'ils étaient là depuis
40 ans et qu'il n'y a jamais eu de problèmes. C'est si difficile que ça de
comprendre qu'ils voulaient juste continuer à vivre leur foi (catholique) en
toute tranquillité ? (12/07/2007)
FT, Niafles : "Pressions d'ordre
politique"
Les pressions d'ordre politique, Niafles y a eu droit.
L'appartenance politique de ses catholiques traditionalistes est claire, et ils
ne se sont jamais gênés pour placarder sur les descentes de gouttières, panneaux
d'affichage, panneaux routiers, et j'en passe. Et Niafles se doit de refuser
cette mouvance qui s'appuie sur la religion pour véhiculer ses idéaux, pas
forcement partagés par tous. Et oui, Pascal : "Le mieux est que les catholiques
traditionalistes trouvent maintenant une autre église, avec l'accord de leur
évêque". En espérant qu'ils acceptent, parce qu'ils n'ont jamais été en très
bonne relation avec lui. Et souhaitons-lui bon courage. Il va lui en falloir !
(11/07/2007)
Pascal, : "L'église catholique est
romaine"
Benoît XVI vient de publier un texte qui autorise la messe
en latin : le vieux prêtre qui célébrait en latin était donc en conformité avec
l'Eglise, comme le jeune prêtre qui lui a succédé. Les fidèles dits
''traditionalistes'' sont donc parfaitement catholiques romains. Si certains
considèrent comme normal qu'une municipalité politiquement laïque contrôle
l'entrée dans l'église et décrète en conseil municipal comment le clergé doit y
célébrer la messe, c'est qu'ils refusent l'idée même de liberté religieuse :
c'est un retour en arrière, totalement illégal. En effet, selon la loi de
Séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, la question de la célébration de la
messe appartient à l'Eglise et à l'évêque du lieu. Que le maire fasse les
travaux d'entretien de l'église et du presbytère qu'il a volontairement laissé
tomber en ruine pour pouvoir le transformer en mairie, puisqu'il n'aura plus de
prêtre à loger, ce que cette loi de 1905 lui fait obligation de payer. Et qu'il
cesse son ingérence dans ce débat douloureux entre catholiques : il a outrepassé
gravement ses droits, et ne respecte pas la loi. Le mieux est que les
catholiques traditionalistes trouvent maintenant une autre église, avec l'accord
de leur évêque, dans une commune voisine, avec un maire respectueux de la loi :
les Niaflais non catholiques resteront entre eux, avec une église vide à
entretenir pour rien, et les Niaflais catholiques pratiquants auront le choix
entre différentes possibilités, messe en latin, en français, etc. Ce sera ainsi
le rétablissement de la paix civile détruite par l'intervention des autorités
civiles locales dans les questions religieuses : l'évêque de Laval aura ainsi
retrouvé lui aussi sa liberté de décider, sans subir des pressions d'ordre
politique. (11/07/2007)
FT, Niafles : "Réponse au Craonnais à propos du
partage"
Je ne pense pas que la solution soit dans le partage, je ne
vois pas les traditionalistes l'accepter. Ils veulent une église rien qu'à eux,
il y a d'autres exemples célèbres en France et plus particulièrement en région
parisienne ou il n'y a pas eu de solution encore trouvée. S'ils acceptent le
partage, et d'aller dans les églises environnantes et pas seulement à Niafles,
alors pourquoi pas. Ca aurait au moins l'avantage de diminuer la pression sur
Niafles et de ne pas ternir l'image du village. Il faut bien comprendre que la
situation à Niafles, n'est pas unique et la repositionner dans tout le contexte
historique de ce mouvement qui a refusé Vatican II. Ce n'est pas le latin, les
cloches ou l'encensoir qui les motivent, c'est beaucoup plus profond que ça, et
je ne les vois pas partager une église qui un dimanche véhiculerait les
ouvertures de Vatican II et le vendredi suivant la prière pour la conversion des
juifs. Avec le motu proprio, ils viennent d'obtenir une ouverture. L'Evêque de
Laval leur a proposé une solution. Donc ça devrait être considéré comme affaire
classée. (09/07/2007)
Charles et Marie, Mée : "L'église de Niafles n'a
jamais refusé personne !"
Les portes de l'église n'ont jamais été
fermées à personne, si ce n'est pendant quelques jours pour un bras de fer avec
l'évêque, lui-même en discorde avec les recommendations du Vatican. Il n'a
jamais été question d'imposer quoi que ce soit à quiconque, mais de laisser des
traditionalistes pratiquer leur religion en pleine communion avec l'Eglise. Le
Beau serait-il passéiste, le Sacré rétrograde, Jean Sébastien Bach trop vieux ?
Les traditionalistes n'ont jamais refusé de prier avec quiconque. Que l'évêque
obéisse au pape et donne une église à ces catholiques ou qu'il officialise sa
rupture avec Rome ! PS : le latin trouve sa justification dans son caractère
universel et sacré. Il n'est pas une fin en soi. Le latin de l'Eglise Divine est
l'anglais du monde commercial : voilà l'unité ! (09/07/2007)
Katja, Saint-Berthevin : "Latin moi pas
comprendre"
Tout pasteur veut le bien des ses brebis "ses ouailles"
(mot d'origine latine) et s'en sent responsable : que dire d'une assemblée qui
n'ayant jamais voulu reconnaitre son pasteur en un évêque catholique romain
post-Vatican II, ne veut rien d'autre que d'obtenir de sa part un "chèque en
blanc" pour imposer son choix de lieu de culte, son exercice de culte et son
prélat, faisant fi de tout autre entrée en dialogue ou proposition, dialogue qui
suppose être deux ? Pourquoi les catholiques non traditionnalistes habitants de
la commune devraient-ils se passer localement d'un rite porteur de la Bonne
Nouvelle : Ancien et Nouveau Testament, de la Communion avec geste de paix
"universel": ce qui est le sens du mot "catholique" ? A voir la part dans le
monde prise par les langues qui ont emprunté au latin comme l'espagnol ou
l'anglais : la notion "universelle" du latin est-elle seulement même comparable
au chinois mandarin aujourd'hui ? Dans le mot FOI, je vois le mot ENGAGEMENT :
comment s'engager quand le sens vous berce mais vous échappe ? Si la Bonne
Nouvelle est à annoncer : do you compreender latinum ? (09/07/2007)
Inès, Mayenne : "Où est la raison ?"
Si
les traditionnalistes ont occupé l'église qu'ils avaient l'habitude de
fréquenter depuis 40 ans, c'est que l'évêque a refusé de dialoguer avec eux,
préferant fermer l'église et refuser un jeune prêtre tradi qui se proposait...
Le choix de l'occupation de l'église était peut-être malheureux mais désespéré
et pacifique... Ces tradis sont avant tout des catholiques (sous l'autorité du
pape) et non des integristes comme j'ai pu le lire (motu proprio de Benoit 16).
Depuis quand chasse-t-on des catholiques d'une église ? De plus, ils ont été
violentés et insultés... Et on dit que ce sont eux les extremistes ?! Je ne suis
pas pratiquante mais je n'admettrai jamais l'intolérance... (09/07/2007)
FT, Niafles : "Ne pas céder"
Niafles ne
doit pas se laisser faire et subir la pression de ce groupe traditionaliste.
Pendant 40 ans, les Niaflais ont toléré ce curé qui était hors normes. Ce temps
est fini. Les traditionalistes doivent se soumettre à l'autorité religieuse et
non faire pression et s'imposer à un petit village comme ils le font.
(08/07/2007)
Inès, Mayenne : "A méditer..."
Au bout
du compte, qui a été le plus intolérant, les traditionalistes
ultra-conservateurs qui voulaient continuer à célébrer leur messe, ou les
manifestants auto-revendiqués comme ‘ouverts d’esprit’ qui les chassent par la
force, et les contraignent à se rassembler…. dans la forêt ? Pas si simple de
trancher. (08/07/2007)
Guylène et Jean-François, Niafles : "La liberté,
moderne !"
Nous sommes contents, nous avons enfin retrouvés notre
village calme et paisible. Comment est-il possible que des gens n'habitant pas
notre village refuse l'accès à des personnes catholiques voulant juste faire des
cérémonies ou tout simplement assister à une messe ? Maintenant nous avons enfin
retrouvé notre église niaflaise. Nous soutenons le maire et notre conseil
municipal. (08/07/2007)
Julie, Nantes : "Le problème n'est pas le latin
!"
Il faut soutenir l'action de la mairie et des habitants ! Le
débat n'est pas autour de la messe en latin mais autour des messes intégristes
sauvages. Il était temps que ça s'arrête, Niafles ne pouvait demeurer le point
de rencontre d'extrêmistes venant de partout sauf du village. Tournons la page !
(06/07/2007)
Michel, Versailles (Yvelines) :
"Confusions"
Il me semble que s'attacher à l'ancienne liturgie
relève davantage de choix culturels que de convictions de foi. Je sais que tout
ce qui est symbolique possède une force qui dépasse la raison : d'où la hargne
des militants. Seule une foi alimentée par une écoute approfondie de l'Evangile
peut aider chacun à surmonter ce qui ne relève que de l'expression extérieure de
la religion. Ce n'est pas le latin qui fait l'unité de l'Eglise mais le don de
l'Esprit-Saint qui réalise l'unité dans la diversité des langues et des
cultures. Gardons la Paix en chacun de nous. (06/07/2007)
Ffjess, : "Quelle honte !"
Je trouve
ça honteux que ceux qui se prétendent croyants prétextent l'église comme cause
d'un conflit ! C'est courant dans le monde, mais je ne croyais pas qu'en France,
pays soit-disant composé d'hommes modernes, les "croyants" réagissent de façon
aussi puérile ! Tout prétexte est bon pour faire la guerre pour certains...
C'est la première fois que je suis aussi fière d'être athée, mais que j'ai aussi
honte d'habiter en Mayenne, grâce à vous ! Ce manque de maturité est d'autant
plus accentué que cela manque totalement de respect au défunt prêtre, car c'est
depuis son décès que vous vous battez... (06/07/2007)
Yves, Niafles : "Vive la liberté"
La
liberté, c'est le modernisme. Depuis plus de 40 ans, les catholiques de Niafles
vivaient dans la tradition (refus de Vatican II), ils le supportaient dans
l'ensemble sans pour autant l'approuver pour la plupart. Depuis quelques années,
la main-mise des intégristes sur l'autorité de l'abbé Chéhere a fini d'éjecter
les Niaflais qui allaient encore à la messe à Niafles. S'il faut une grille pour
préserver notre liberté, nous allons la supporter sans aucun problème jusqu'à
plus de calme. Le pèlerinage de Niafles n'aura pas lieu ! (06/07/2007)
Rosaline, Louverné : "Messe pour
tous"
Voilà où cela mène d'occuper une église car maintenant l'accès
y est interdit pour tout le monde. C'est cela que veulent les traditionnalistes
? Ils ne sont pas tolérants envers les autres croyants. En 2007, il est temps
que la messe ne soit plus en latin. La messe doit être compréhensible par tous.
C'est juste mon avis. (05/07/2007)